NOS MÉTHODES

 

L’anthropophusis consiste à recréer, réparer ce que l’anthropocène a détruit, vous l’aurez bien compris.

Sur une surface de 1,3 hectare nous expérimentons des techniques de culture empruntées à de multiples pratiques agricoles mais surtout au biomimétisme, qui consiste à reproduire les propriétés essentielles d’un système biologique, tout en associant diversité et réduction de la pénibilité du travail de l’Être-Humain.

Commençons par la matrice de toute vie sur Terre : le Sol.

Nous travaillons avec un couvert végétal bien spécifique qui limite voire supprime le travail de désherbage, nourrit le sol par la décomposition de la matière organique en favorisant la création d’humus grâce au travail des vers de terre, retient et distribue l’eau de façon à limiter l’irrigation.

Poursuivons avec la condition de la pérennisation de toute vie sur terre : l’eau.

Fidèles au biomimétisme, nous reproduisons, grâce à des asperseurs, une pluie fine. Dans la Nature, il n’y a pas de goutte-à-goutte. Nous partons du principe qu’un sol en bonne santé et vivant est un sol bien hydraté sur toute sa surface. Car plus le sol est sec en surface, plus l’édaphon (faune permanente du sol) s’enfonce dans ses profondeurs.

Donc, un sol correctement couvert et irrigué, préserve la vie du sol et limite grandement l’apparition de maladies et d’attaques de ravageurs.

Terminons avec les distributeurs de nutriments et les pompes à eau irremplaçables que sont les arbres.

Pour continuer dans l’idée qu’un sol sain et ultra vivant est plus résilient face aux attaques des ravageurs du jardin, nous avons réimplanté l’arbre, qui est non seulement un parasol exceptionnel, mais également une pompe à eau et à nutriments. Prenons comme exemple les Tilleuls qui sont de véritables merveilles : ils vont chercher l’eau et les nutriments bien plus profond que n’importe quelle racine de légumes ; ainsi ils font remonter l’eau et les nutriments en surface, afin que tout le jardin en profite.

Et là vous vous demandez comment il est possible que des variétés de végétaux puissent subvenir aux besoins d’autres végétaux. Ce ne sont que des amas de chlorophylle programmés pour croître, se multiplier, rien d’autre. Grosse erreur ! Dans toute cette diversité, il y a de super traducteurs qui font communiquer les végétaux entre eux, j’ai nommé le mycélium. Les champignons ont créé, grâce à leurs ramifications, un formidable réseau, dont internet n’est qu’une bien pâle imitation.  Ainsi, grâce à un sol riche et humide, nous favorisons l’ultranet du végétal. Une vraie tour de Babel.

 

NOS ENGAGEMENTS

L’Homme s’évertue, avec application et opiniâtreté, à dévorer la terre et à saccager son environnement.

Aujourd’hui nous sommes face à un mur… ou nous reculons à la Shrek, « très vite doucement », parce qu’on ne peut pas prôner une croissance infinie dans un monde aux ressources finies, ou nous irons au suicide collectif.

Je sais d’instinct, par héritage et filiation, que lorsqu’une économie s’affaiblit, la culture et l’éducation sont les premières à payer l’addition.

Aussi NOUS, La Ferme de Karabah, nous nous engageons – autant vouloir faire passer un chameau par le chas d’une aiguille – à créer un lieu de culture non seulement « pour faire danser au clair de lune tous les légumes », mais aussi pour y faire pousser l’espoir.

Nous avons fait un rêve… celui d’un lieu où pousseraient toutes les nourritures terrestres, un lieu de rencontre et de partage. Voilà ce qui fait grandir Karabah !

Notre plus grand souhait ?

Que VOUS partagiez ce rêve avec nous, pour en faire une réalité.